Vous voulez être pleinement heureux, épanoui ? Alors, libérez-vous des relations « verticales » : ne soyez ni dominant ni dominé ! Dans cet article, vous découvrirez si vous êtes réellement dominant ou dominé. Et, nous vous donnerons nos conseils pour sortir de ce schéma et vous épanouir librement.
Nous allons voir :
- Où, quand et comment êtes-vous dominant ou dominé ?
- Quand la domination n’est-elle plus légitime ?
- Pourquoi cherchez-vous à dominer, ou à être dominés ?
- Pourquoi et comment vous devez sortir de ce schéma dominant-dominé pour avoir une vie heureuse et épanouie ?
- Où, quand et comment êtes-vous dominant ou dominé ?
Les interactions sociales sont au cœur de nos vies, elles dessinent nos identités relatives. Nous nous nous inscrivons les uns les autres – instinctivement et compulsivement – dans un rapport vertical aux autres.
Où et quand ?
En permanence ! Que ce soit en entreprise, en famille ou entre amis.
Comment ?
Que ce soit conscient ou inconscient, nous voulons systématiquement nous situer par rapport à l’autre. Nous voulons savoir qui a l’ascendant sur l’autre dans tel ou tel domaine. Qui est « au-dessus » ?
Nous avons même tendance à élargir cette domination -partielle – à une domination plus globale : « untel est mieux qu’untel ».
Souvent, il s’agit d’une domination « soft » et relativement consentie. C’est, comme on dit communément, la « loi de la jungle modernisée » qui nous ramène quand même à notre part animale, toujours bien présente.
La hiérarchie statutaire s’installe et se précise par un ensemble de codes sociaux tels que la façon de se saluer, d’écouter, de demander, d’acquiescer, d’accorder, de refuser…
Attention aux différences culturelles : les codes peuvent être différents et vous révéler de fâcheuses surprises !
Un exemple : le refus. En tant que dominant, vous pouvez refuser de façon péremptoire. En tant que dominé, vous devrez refuser plus subtilement en vous appuyant sur des justifications et des regrets. Et si vous êtes en Asie, vous avez intérêt à refuser… de façon très particulièrement détournée pour que cela ne soit pas considéré comme un affront.
Quand la domination n’est-elle plus légitime ?
La légitimité du rapport dominant dominé dépend du type hiérarchique dans lequel vous vous trouvez :
Il existe principalement 2 types de hiérarchies :
la « hiérarchie statutaire » est propre aux institutions politiques, sociales ou culturelles. Elle est assez figée et normalement limitée à des fonctions précises.
Par exemple, vous avez un supérieur hiérarchique dans l’entreprise qui vous demande d’effectuer une tâche propre à votre définition de poste.
La « hiérarchie naturelle » intègre et dépasse la « hiérarchie statutaire », elle peut aussi la générer. Elle est beaucoup plus vaste et subtile. Elle se définit selon des contours plus précis, domaine par domaine, sur-mesure. Et, bien sûr, elle évolue en permanence.
Par exemple, vous connaissez l’histoire de France mieux que votre supérieur. Cette supériorité ne correspond pas à un statut dans votre entreprise.
Dans quel type de hiérarchie vous trouvez-vous ?
Prenons un exemple. Votre supérieur hiérarchique, vous demande d’effectuer une tâche qui vous incombe dans le cadre de l’organisation de l’entreprise. Stricto sensu, cette domination hiérarchique pourrait être normale, légitime.
Allons maintenant, plus en profondeur :
Sa demande est-elle excessivement pointilleuse, ou encore autoritaire, sans réelle raison ?
À la machine à café, impose-t-il ses vues politiques ou footballistiques ?
En ce cas, votre supérieur profite de son statut pour étendre sa supériorité hiérarchique statutaire au-delà du domaine strictement propre à l’organisation de l’entreprise. Il veut vous dominer, satisfaire son ego.
Et pourtant, vous avez peut-être une analyse plus pertinente et experte de la situation politique, ou encore du football. Votre supériorité hiérarchique naturelle est bien réelle, mais elle est étouffée par la supériorité hiérarchique statutaire de votre n+1.
Vous l’avez compris, dans ce cas, c’est illégitime !
Nous verrons ce qu’il faut faire, mais mettons d’abord un coup de projecteur sur l’envers du décor, dans la relation complexe du dominant et du dominé.
Pourquoi cherchez-vous à dominer, ou à être dominé ?
Je vous invite à vous référer à l’ouvrage de Hegel, « La phénoménologie de l’esprit », dans lequel il traite de la fameuse dialectique du maître et de l’esclave (je veux en savoir plus : cliquez ici). Je m’appuie sur cette théorie pour éclairer les mécanismes psychologiques qui nous intéressent.
Vous recherchez un protecteur ?
Contrairement aux idées reçues, la domination sociale ou affective n’est sans doute pas l’objectif que vous privilégiez systématiquement dans votre quête compulsive de verticalité.
Bien au contraire, vous recherchez aussi, et peut-être souvent la protection et donc la dépendance à un leader, à un groupe, à une entreprise ou à une institution, pourvu que nous soyons suffisamment respectés, … si possible.
Vous pouvez même être complice et voire initiateur de votre propre domination par quelqu’un d’autre. Vous vous inscrivez alors dans un rapport de dépendance qui vous délie de vos responsabilités individuelles pour vous abriter « confortablement » sous celles d’autrui. Certains y trouvent même une solution pour éviter de penser, comme un ensemble de « prêt-à-penser ».
Vous voulez être le « maître » ?
La dialectique du maître et de l’esclave de Hegel nous amène certains éléments de réponse. Ils montrent en quoi le maître est dépendant de l’esclave pour le travail accompli, mais aussi pour établir son statut de maître qui ne peut exister sans l’esclave.
Il tend aussi à montrer que sa domination établie, le maître, « démonétisant » son esclave, sera ensuite dans une quête incessante de nouveaux asservissements, devenant esclave de sa propre quête.
Nous cachons notre Nature véritable derrière des masques pour établir nos rapports de force
Pourquoi et comment vous devez sortir de ce schéma dominant-dominé ?
Quand la domination est, pour tout ou partie, illégitime, elle vous est néfaste, que vous soyez dominant ou dominé. C’est aussi simple que cela et c’est malheureusement le plus souvent le cas !
Voilà pourquoi vous ne devez plus être dominé :
Il s’agit d’une soumission, qu’elle soit voulue ou non, et donc d’une limitation de la liberté.
Concrètement, au-delà du domaine légitime de subsidiarité, vous serez amené à agir selon les directives ou sous l’influence d’un autre, et même à penser selon sa doctrine.
Cela signifie que, sauf à en être réellement contraint, vous confiez ou abandonnez une partie de votre vie à un autre. Puis, vous vous résignez, vous vous complaisez dans cette dépendance quelque peu arrangeante.
De facto, vous vivez la vie qu’un autre veut que vous viviez (pour en savoir plus, regardez cette courte vidéo en cliquant ici). Évidemment, votre épanouissement en sera d’autant limité.
Pour réussir votre vie, il faut être plus ambitieux pour vous-même et donc vous libérer de cette domination.
Et voilà pourquoi vous ne devez plus dominer :
Regardons maintenant l’aspect probablement le plus intéressant de cette relation de domination.
À l’exception de son domaine légitime de compétence, le dominant nourrit son ego chaque jour davantage : il veut conforter l’image qu’il donne de lui. Il veut croire que toute l’estime portée à son image, est portée à lui-même.
Il a transféré son identité à son masque. Il n’existe plus qu’à travers le masque qu’il porte, si fin soit-il. Il devient dépendant du masque qu’il a lui-même créé.
Cet usurpateur va déployer une énergie colossale à protéger sa fausse identité et continuer à la dessiner selon les codes de la société. Bien qu’il affiche souvent une arrogante certitude, il vit dans la peur que son masque tombe, car il tomberait avec.
Il a construit une façade et a délaissé sa nature véritable. Si la façade tombait, il n’y aurait plus que le néant !
Alors, comment sortir du schéma de domination ?
Comme nous l’avons vu, ce schéma de domination vous empêche d’être libre, d’être vraiment vous-même, et donc de vous épanouir, de devenir pleinement serein, heureux.
Il faut donc que vous sortiez de ce schéma.
D’abord « re-trouvez » votre nature véritable et accueillez-la pour ce qu’elle est. C’est le seul vrai point de départ de l’aventure qu’est votre vie. La seule que vous puissiez vraiment vivre. Aimez-vous pour mieux aimer les autres.
Ensuite, identifiez votre talent, pas celui que les autres voudraient que vous ayez, pas celui qui plait et déclenche l’admiration. Votre vrai talent a de la valeur si vous l’utilisez et le développez. Vous comblerez et serez comblé. Vos blessures sont souvent un indice précieux dans cette recherche.
Puis développez votre vision, votre mission, à partir de votre talent.
Enfin, décidez de votre stratégie et engagez-vous sans compter en restant aligné avec vous-même. Assumez sans relâche votre véritable identité pour ce qu’elle est, en ne vous attachant pas à votre renommée, mais à la réalité de votre apport.
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